Tag Archives: Séries

« Political Animals » : Bill, Barack et les autres

13 Sep

@theworldofhillaryclinton.com

À l’heure où Barack Obama, au coude à coude dans les sondages avec un « businessman », bat la campagne pour sa réélection, je réalise pourquoi ma série coup de cœur de l’été, Political Animals, a fait un flop outre-Atlantique.

Sigourney Weaver – presque désaliénée – y incarne une First Lady des années 90 devenue secrétaire d’État américain (Démocrate) qui entend briguer à son tour la présidence des États-Unis. Toute ressemblance avec des faits réels ou historiques est tout sauf fortuite. Enfant naturel de À la Maison Blanche (The West Wing) et de Dirty Sexy Money, la série avait tout pour faire un carton. Que nenni. Autopsie d’une mort prématurée.

@themamafesto.wordpress.com

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I love you Tina Fey

2 Sep

© DR

Je tiens à prévenir mon cher lectorat, les quelques mots qui vont suivre useront massivement de l’hyperbole. J’ai découvert Tina Fey en regardant, que dis-je, en dévorant les saisons de 30 Rock, une série qui envoie grave du pâté. Cette fiction très américano-américaine, à voir absolument en VO, dépeint le quotidien de l’émission de divertissement TJS sur NBC, chaîne sur laquelle la série est justement diffusée. Soit une des plus belles mises en abîme que la téloche ait jamais pondue. Tina Fey produit, écrit, réalise parfois même le show et y campe Liz Lemon, la scénariste en chef de TJS. 30 Rock – en référence au 30 Rockefeller Plaza, l’adresse de NBC – est un petit bijou télévisuel porté à bout de bras par cette quarantenaire un peu madame Tout-le-monde, un peu Wonder Woman.

En creusant un peu, je découvre que Madame Fey s’est taillée une série autobiographique puisqu’elle a occupé pendant de nombreuses années le poste de scénariste en chef de l’émission culte Saturday Night Live. Les acteurs mégalos, elle connaît. Les producteurs au bord du burn-out, elle a aussi donné. Les cadres dirigeants du Network qui ne pensent qu’à vendre des micro-ondes pendant les pages de pub n’ont pas de secret pour elle. Mais attention, 30 Rock n’est pas qu’une critique de la télévision moderne. C’est un OVNI époustouflant d’absurde, parsemé de dialogues hilarants, mais surtout habité de personnages aussi épiques que grotesques. Mention spéciale à Alec Baldwin, Lire la suite

Tout comme Wonder Woman

10 Mai

Lynda Carter, divine dans la série télévisée.

71 ans, et pas une ride. Wonder Woman est partout. La super-héroïne est l’égérie de la collection printemps 2011 de M.A.C (le maquilleur, pas l’ordinateur), et la chaîne de télé américaine NBC veut préparer une nouvelle série revisitée par David Kelley (Ally McBeal) pour la rentrée.

Petite, j’étais très fan de Diana Prince. Son come-back fait ma plus grande joie. Alors j’ai un peu creusé le sujet.

D’où vient WW ? Allez, un quizz :

A : de l’imagination débordante de l’inventeur du détecteur de mensonge
B : de Paradise Island
C : de la mythologie grecque

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Misfits : la série anglaise que vous allez adorer

18 Mar


Prenez Heroes passé au mixeur, ajoutez-y une touche de Skins, une bonne dose de trash potache, et vous obtenez Misfits. Une histoire de jeunes gens qui se découvrent des super-pouvoirs à la suite d’une tempête du troisième type. Rien de vraiment révolutionnaire en matière de pitch, me direz-vous… C’est sans compter que pour une fois une série SF n’est pas produite aux USA, donc potentiellement libérée des codes ultra-conventionnels du genre.

Les anti-Heroes

Les personnages sont nature, parfois extrêmes et totalement addictifs. Au chapitre de cette excellente fiction, une troupe de djeuns à la dérive se retrouve réunie pour purger sa peine de travaux d’intérêt général. Par le menu : un athlète qui s’est fait pincer pour dopage, un introverti pyromane, une jolie nympho, un petit con et une lascarde. Ici, pas de cheerleader qui veut sauver le monde… à quoi bon ? Ces racailles-là jurent, se droguent et préfèrent mimer le sexe plutôt qu’en parler, provoc’ oblige. Lire la suite

Flashforward : autopsie d’une série morte-née

20 Juil

Flashforward devait être le nouveau carton cathodique de l’année. C’est dans cette série que la chaîne ABC mettait tous ses espoirs après avoir enterré Lost, son chef-d’œuvre, au terme de six saisons aussi apocalyptiques qu’orgasmiques. Nous voici donc à nouveau avec une fiction chorale sur les bras, des personnages à gogo, des phénomènes scientifico-paranormaux inexpliqués et un gentil héros fragile. Oui mais voilà, ce coup-ci, la mayonnaise n’a pas pris et ABC a dû déprogrammer Flashforward au terme d’une et unique saison, faute d’audience. On se demande encore comment le dernier-né de ABC a pu arriver à un tel niveau de nullité en si peu de temps, quand d’autres séries (comme Heroes) ont la politesse d’attendre la troisième saison pour partir en vrille. Analyse médico-légale d’un fiasco télévisuel programmé.

Un mystère avorté

Oui, nous avions tous exulté devant le sublime scénario à tiroirs de Lost. Et malgré certaines incohérences, la série est parvenue à nous tenir en haleine pendant six ans ! Sa petite sœur ratée avait elle aussi tout pour réussir. Le pitch de Flashforward : les êtres humains du monde entier font un blackout de 2,17 minutes, durant lequel ils voient un futur censé se produire exactement six mois plus tard. Lire la suite