La presse féminine est un monde de brutes, dominé par des mastodontes (des dinosaures ?) qui répondent aux doux noms de Elle, Vogue ou Cosmo. Un univers impitoyable où il ne fait pas bon être de la chair fraîche. Pourtant, les nouveaux n’en finissent plus de fleurir dans les étals des kiosques.
La femme d’aujourd’hui a donc l’embarras du choix et peut se repaître de Biba, Femme actuelle, et maintenant Grazia, Envy ou Be… jusqu’à l’indigestion. Tous œuvrent à leur manière pour satisfaire ses envies de mode, beauté, people, psycho, déco… Et tous essayent d’imposer leur style et leur image, dans l’espoir de se différencier les uns des autres. Elle ? Hyper bien vu dans le genre « coucou, c’est moi l’establishment (la mamie ?) » : mais trop de publicités (la rançon de la gloire) et un style un peu figé depuis des décennies : j’ai 32 ans et je me sens extrêmement jeune quand je les lis (évidemment que j’exagère !)… Grazia ? La petite sœur, qui a soufflé sa première bougie en février. Un mag ambitieux qui semble avoir trouvé une bonne petite place et qui mise sur la recette du Look anglais (aaaah, toujours copié, jamais égalé ?), mais un peu trop people et mode sophistiquée (donc glacé et glacial) à mon goût. Envy ? Hum, alors là franchement, je passe mon tour… Photos de couv floues (dans le métier, c’est un peu la loose), aucune cohérence éditoriale… Je me suis perdue en cours de lecture et j’ai couru vers le premier panneau « Exit » que j’ai trouvé. Lire la suite